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mais aux lois mêm. quand la nécessité publique le requérait CHAPITRE XXIII115Page 121CHAPITRE XXIVDIVERS éVéNEMENTS DE MEME CONSEIL Jacoues Amyot, grand aum?nier de Franc. me récita un jour cette histoire à l’honneur d’un prince des n?tres (et n?tre étaitil à très bonnes enseigne. encore que son origine f?t étrangère), que durant nos premiers trouble. au siège de Roue. ce prince ayant été averti par la rein. mère du ro. sac longchamp soldes
d’une entreprise qu’on faisait sur sa vi. et instruit particulièrement par ses lettres de celui qui la devait conduire à chef, qui était un gentilhomme angevin ou manceau, fréquentant lors ordinairement pour cet effet la maison de ce princ. il ne communiqua à personne cet avertissement. mai. se promenant lendemain au mont SainteCatherin. d’où se faisait notre batterie à Rouen (car c’était au temps que nous la tenions assiégée), ayant à ses c?tés ledit seigneur grand aum?nier et un autre évêqu. il aper?ut ce gentilhomme qui lui avait été remarqué, et le fit appeler Comme il fut en sa présenc. sac a epaule longchamp il lui dit ains. le voyant déjà palir et frémir des alarmes de sa conscience.Monsieur de tel lieu, vous vous doutez bien de ce que je vous veux, et votre visage le montre Vous n’avez rien à me cacher, car je suis instruit de votre affaire si avant, que vous ne feriez qu’empirer votre marché d’essayer à le couvrir Vous savez bien telle chose et telle (qui étaient les tenants et aboutissants des plus secrètes pièces de cette menée). ne faillez sur votre vie à me confesser la vérité de tout ce desseinQuand ce pauvre homme se trouva pris et convaincu (car le tout avait été découvert à la reine par l’un des complices), il n’eut qu’à joindre les mains et requérir la grace et miséricorde de ce princ. aux pieds duquel il se voulut jeter. mais il l’en garda, suivant ainsi son propos.Venez ?à. sac longchamp
vous aije autrefois fait déplaisir ? aije offensé quelqu’un des v?tres par haine particulière ? Il n’y a pas trois semaines que je vous connai. quelle raison vous a pu mouvoir à entreprendre ma mort ? Le gentilhomme répondit à cela d’une voix CHAPITRE XXIV116Page 122Essais tremblant. que ce n’était aucune occasion particulière qu’il en e?t, mais l’intérêt de la cause générale de son parti. et qu’aucuns lui avaient persuadé que ce serait une exécution pleine de piété, d’extirper, en quelque manière que ce f?t, un si puissant ennemi de leur religionOr, suivit ce princ. je vous veux montrer combie. la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession La v?tre vous a conseillé de me tuer sans m’ou?r, n’ayant re?u de moi aucune offense. et la mienne me commande que je vous pardonn.